Le diabète

Types de diabète

Diabète de type 1

Le diabète de type 1, aussi appelé « diabète insulinodépendant », est une maladie autoimmune qui survient le plus souvent avant l’âge de 20 ans. Il représente 5 à 10 % des diabétiques. Cette pathologie est due à une destruction des cellules β des îlots de Langerhans (pancréas) qui sont responsables de la fabrication de l’insuline, hormone permettant au sucre d’entrer dans les cellules. Sans insuline, le sucre que nous ingérons via l’alimentation ne peut être ni utilisé correctement, ni stocké. Il en résulte alors une élévation permanente du taux de sucre dans le sang (= glycémie).

L’apparition du diabète de type 1 est souvent «rapide» et peut inclure des symptômes tels que:

  • Une perte de poids subite
  • Une fatigue importante
  • Une augmentation de la soif et de la faim
  • Une élimination excessive en fréquence et en quantité d’urine (il est fréquent de se lever la nuit pour aller uriner)

Diabète de type 2

Le diabète de type 2 représente plus de 85 % de l’ensemble des diabétiques et pose un problème majeur de santé publique. Sa prévalence augmente parallèlement au vieillissement, à l’urbanisation, à la sédentarisation et au développement de l’obésité dans les populations. Le diabète de type 2 atteint classiquement des sujets âgés de plus de 40 ans. Cependant, cette notion doit être nuancée vu la fréquence de plus en plus élevée de ce diabète chez les enfants et adolescents obèses.

C’est l’association d’un terrain génétique et de certains facteurs environnementaux qui amène l’éclosion de la maladie. Comme principaux facteurs d’environnement, il y a :

  • Un déséquilibre nutritionnel avec consommation d’aliments à hautes teneurs énergétiques
  • Une inactivité physique

Il en résulte une surcharge pondérale. Celle-ci est caractérisée par une augmentation de la taille et du nombre des cellules (adipocytes) présentes dans le tissu adipeux (tissu spécialisé dans le stockage des graisses) qui entoure les organes à l’intérieur de la cavité abdominale (tissu adipeux viscéral). Ces adipocytes sécrètent de nombreuses substances pro-inflammatoires conduisant à un état inflammatoire chronique qui aggrave la résistance à l’action de l’insuline. Cette résistance entraîne une hyperinsulinémie compensatrice pour maintenir les taux de sucre dans les normes. Malheureusement, avec le temps, ce mécanisme conduit à une “fatigue” du pancréas et progressivement à une baisse de production d’insuline ou à une fabrication d’insuline moins efficace. Le diabète de type 2 est donc le résultat de 2 phénomènes : une résistance à l’insuline et l’épuisement progressif de l’insulinosécrétion des cellules β qui aboutissent à une augmentation permanente de la glycémie. 

Le diabète de type 2 peut passer inaperçu pendant de nombreuses années et son diagnostic se fait souvent à la suite d’un bilan de santé ou malheureusement lorsqu’une, voir plusieurs complications sont déjà présentes. Ces raisons justifient son dépistage, au moins une fois par an, chez tous les sujets à risques, en particulier au-delà de 40 ans, surtout s’ils ont des antécédents familiaux de diabète et/ou la présence d’une surcharge pondérale.

Diabète gestationnel

Le diabète gestationnel, aussi appelé diabète de grossesse, touche 10 à 15% des femmes enceintes. Il se manifeste par une élévation de la glycémie dès la 24e semaine de grossesse et disparait après l’accouchement. Sans modification des habitudes de vie, ce diabète peut amener à des complications maternelles et fœtales.

Bien que le diabète gestionnel disparaisse après l’accouchement, 25 – 50 % des femmes l’ayant eu développent un diabète de type II ultérieurement. 

Autres types de diabète

Il existe encore d’autres types de diabète. On peut avoir un diabète secondaire à

  • Une maladie du pancréas (hémochromatose, pancréatite chronique, pancréatite fibrocalculeuse, cancer du pancréas, mucoviscidose)
  • Une maladie endocrinienne (acromégalie, hypercorticisme, hyperaldostéronisme, hyperthyroïdie, phéochromocytome, tumeur endocrine du pancréas)
  • Des médicaments (Corticoïdes, hormones thyroïdiennes, diurétiques, β-bloquants..)
  • Un dysfonctionnement d’origine génétique des cellules β (MODY et diabète mitochondriale)
  • Une anomalie d’origine génétique de l’action de l’insuline (diabète lipoatrophique,..)

Complications du diabète 

Les complications du diabète peuvent être de deux types :

         – Complications aigües 

         – Complications chroniques 

Ces complications aggravent le diabète. Cependant, elles peuvent être évitées, diminuées ou retardées si le diabète est dépisté et traité précocement et correctement.

Auto-surveillance glycémique 

Il existe 2 principaux moyens de contrôler le diabète : la surveillance du taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) et l’autocontrôle glycémique.

La surveillance du taux d’hémoglobine glyquée se fait tous les 3 mois au cabinet médical. Elle vous donne une moyenne de vos glycémies des 3 derniers mois. Par contre, l’auto-surveillance glycémique consiste à mesurer son taux de sucre dans le sang au bout du doigt. C’est un test que vous pouvez faire vous-même (autocontrôle) grâce à un lecteur de glycémie.

Pourquoi pratiquer un autocontrôle glycémique ?

Le diabète est une maladie asymptomatique. Seule la mesure régulière de la glycémie permet de savoir où en est la maladie. Mesurer sa glycémie régulièrement est un acte indispensable pour maintenir un bon équilibre de votre glycémie et pour limiter votre risque de complications à long terme.

Quand vérifier votre glycémie ?

Cela dépend du type de diabète et de votre traitement. Votre médecin vous donnera les informations nécessaires sur l’horaire ainsi que sur la fréquence des autocontrôles.

Comment contrôler votre glycémie ?

Le principe est facile et le même, quel que soit votre type de lecteur de glycémie : piquez un doigt et déposez une goutte de sang sur la bandelette, ensuite insérez la bandelette dans le lecteur (glucomètre).

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Tel 021  821 41 37
Fax au 021 821 41 09
pole.diabetologie@ehc.vd.ch
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Pôle Centre médical et thérapeutique La Lignière (Gland)

022 999 80 20
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Fondation de La Côte, soins à domicile

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